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SANTÉ - Le vertige : info ou intox ?

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Si l'un d'entre vous vit ou a vécu ce genre de problème, svp envoyez-nous un résumé ainsi qu'une description du traitement suivi, cela servira probablement à d'autres.
 

Ebauche d'article

 
Le vertige, sensation de malaise et d'anxiété lorsque le sujet se trouve en hauteur, est un phénomène à part dont le nom correct est acrophobie.

Acrophobie : terme (rarement) utilisé pour qualifier la phobie des hauteurs, c'est-à-dire la crainte angoissante des situations au cours desquelles la personne devrait s'élever en hauteur, ou se tenir près du vide.
 
Définition de l'acrophobie

Il s'agit d'une phobie de situation :

  1. Les personnes atteintes d'acrophobie redoutent de se retrouver dans une situation au cours de laquelle elles seraient en hauteur, susceptibles de tomber ou de s'effondrer en l'absence d'aide ou de protection, ou d'observer des personnes dans une telle situation, tout en ressentant personnellement les effets angoissants.
  2. Comme dans toute phobie, la personne reconnaît parfaitement le caractère absurde de ses troubles, mais cela ne parvient pas à la rassurer.
  3. Le fait de s'exposer à la situation redoutée (qu'on appelle situation phobogène) déclenche un tableau d'anxiété intense, paroxystique, qui peut confiner à la panique. Pour atténuer cet effet, le patient utilise généralement des moyens dits contraphobiques, par exemple, être accompagné, porter un certain vêtement, avoir une médaille dans sa poche, etc.
  4. Mais quoi qu'il en soit, il en résulte toujours des conduites d'évitement; qui visent à éviter toute confrontation à la situation phobogène. Si ces conduites sont trop gênantes, elles peuvent avoir de graves répercussions sur la vie sociale et familiale.
  5. Enfin, contrairement à d'autres troubles, le patient n'a plus peur dès qu'il n'est plus en situation d'avoir à affronter une situation phobogène.

De tels symptômes sont parfois observés de manière transitoire, mais c'est seulement lorsque les répercussions sur la vie quotidienne et familiale apparaissent que l'on peut parler de trouble phobique.

Ce que n'est pas l'acrophobie

  1. L'exagération passagère d'une appréhension n'est pas une phobie. En effet, de nombreuses personnes éprouvant des sensations vertigineuses lorsqu'elles montent en hauteur n'en développeront pas nécessairement des comportements d'évitement et des réactions anxieuses à la seule pensée des hauteurs, comme c'est le cas chez les patients souffrant d'acrophobie. Par exemple, une personne qui a de temps en temps le vertige en regardant d'une hauteur vertigineuse pourra éventuellement regarder par la fenêtre d'un haut bâtiment, ou monter dans un manège à sommet élevé; une personne souffrant d'acrophobie évitera soigneusement et délibérément ces situations, et deviendra extrêmement anxieuse à la seule idée de devoir y faire face.
  2. L'acrophobie n'est pas non plus la crainte obsèdante de tomber d'une hauteur qui survient de manière lancinante, en l'absence de toute situation phobogène. Elle ne se déclenche que temporairement et uniquement dans des situations où le sujet est (ou croit qu'il sera) obligé de monter sur une hauteur.
  3. Enfin, le terme de vertige doit être banni dans ce cadre il désigne un symptôme différent de la phobie.

Traitements

Rien de très spécifique, voir la page sur les phobies. Les psychothérapies sont préconisées. Elles peuvent être d'inspiration psychanalytique ou cognitivo-comportementale. Une équipe de thérapeutes cognitivo-comportementaux mène actuellement au Centre hospitalier Sainte-Anne à Paris, une recherche utilisant le déconditionnement par réalité vituelle, qui semble donner des résultats sur la phobie des hauteurs.


Tiré du forum du delta-club-82
Rédigé par Cédric

Il semble bien qu'il y ait une enorme difference entre toucher le sol ou pas. Je ne suis pas 100% certain de mon explication, mais voici ce que j'ai cru comprendre :

Le vertige classique (personne paralysee a l'approche du vide sur une hauteur) apparaît lorsqu'elle est en situation où elle doit gerer son equilibre et que la proximite du vide influence le cerveau. En gros, c'est un peu comme si la partie logicielle du cerveau qui est chargee de gerer l'equilibre en arriere-plan se voyait tout d'un coup saturee par un afflux de donnees contradictoires en provenance des appuis (les pieds, jambes, dos...) et du cerveau (vision, peur du vide, etc.)

Bref, le logiciel en question se met en drapeau et envoie le message au cerveau : "je n'arrive plus a gerer l'equilibre, c'est la panique", d'où une envie imperieuse de s'agripper, de se rapprocher du sol, de s'allonger ou une paralysie crispee.

Si au contraire on supprime l'information en provenance des appuis et qu'on est, no npas sur ses pieds, mais suspendu a une corde, le petit logiciel se met en attente sans sonner l'alarme puisqu'il considere normal que ce ne soit plus a lui de gerer l'equilibre.

Apres, il y a la peur du vide, qui est une sensation plus "intellectuelle" que psychomotrice. Je veux dire la peur du vide qui vient du raisonnement ("c'est haut, si je tombe je peux me tuer"). Elle peut amener le cerveau a des raisonnements peu rationnels et remettre en question ce qui retient la personne de tomber (harnais, corde et baudrier, ascenceur, avion, plateforme en verre ou en caillebottis, etc.)

A mon avis ce sont deux choses differentes meme si la seconde peut favoriser la premiere. En tout cas, je connais des gens qui "savent qu'ils ont peur du vide" (seconde sensation) et qui ne voudraient pour rien au monde faire du delta. D'autres sont capables de faire du delta, de l'alpinisme, etc. (ils ont "eduque" leur cerveau) mais ressentent la sensation "psychomotrice du vertige des qu'ils sont debout sur un tabouret branlant.

Une autre discussion et un sondage sur ce sujet (interessante mais en Anglais) existent sur le forum du Oz Report :
http://ozreport.com/forum/viewtopic.php?t=1274&postdays=0&postorder=asc&start=0
Mais rien n'empeche d'en dire plus ici, surtout si quelqu'un a des explications plus scientifiques.

Mais en gros, Stephane, a mon avis, excepte le decollage au bord d'une falaise, tu ne devrais pas souffrir de vertige en volant en delta. Si tu as envie de voler, c'est que tu n'as pas la peur du vide "intellectuelle".

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